Les ballades en Brocéliande recèlent au détours des chemins des merveilles du néolithique mais pas que… Les légendes arthuriennes y sont omniprésentes.
Le site des pierres droites
La trace de ces monuments était perdue depuis leur destruction à l’approche de l’an mille sur ordre des autorités religieuses, car considérés comme un lieu de culte ou de rassemblement. Seules trois pierres étaient restées dressées. Le site a été redécouvert, fouillé, et en partie restauré à partir de 1989. Lors de ces fouilles, les archéologues ont fait une découverte exceptionnelle : un menhir en cours d’extraction, abandonné sur place par les Hommes ; témoignage rare de l’organisation des chantiers mégalithiques. On estime l’érection de ces pierres à environ 5 000 ans, pendant la période néolithique.
Ce site comprends 420 pierres réparties sur 7 hectares soit un dixième de ce qui existe à Carnac. Seules 200 pierres des 420 sont visibles pour le visiteur sur un hectare. Le reste est en cours d’inventaire sur ce site!
Reconstitution d’un chantier du néolithique
Pas loin du site des pierres droites à 100 mètres se trouve un site reconstituant un chantier du néolithique..
Plusieurs hypothèse existent concernant le transport des pierres à cette période allant de des lits de glace jusqu’aux rondins de bois. Ici, c’est cette dernière technique qui est illustrée.
On peut voir aussi comment les hommes de l’époque taillaient les blocs de schiste en y repérant les failles et en désolidarisant les blocs à l’aide de cales en bois.
Reconstitution d’un village du néolithique
Jouxtant le site des pierre droites se trouve une reconstitution d’un village du néolithique.
Les villages du néolithique n’étaient pas situés à proximité des sites mégalithiques mais dans des lieux où les ressources alimentaires ou en eau étaient plus propices.
On peut voir ci dessus l’ancêtre de la charrue et son soc, matériel pouvant être attelé. En arrière plan, un jardin comme il pouvait être à l’époque.
Il y a 500 000 ans, Homo Erectus a domestiqué le feu, il a su l’allumer et le conserver, lui permettant de conquérir des zones au climat froid. Les plus anciens foyers aménagés en Europe ont été retrouvés à Menez Drégan dans le Finistère.
Le feu est un élément fondamental de la vie des hommes, d’abord dans le « tee-pee » au Paléolithique puis au coeur des maisons du néolithique; il sert à éclairer l’intérieur des maisons, fumer le bois pour éviter qu’il ne soit attaqué par l’humidité, lutter contre les insectes xylophages, se réchauffer, cuire et réchauffer les préparations alimentaires ou alors cuire les poteries pour les tendres imperméables…
La pièce couverte
C’est un monument funéraire du type allée couverte encore inclus dans un tertre résiduel, se présente aujourd’hui sous la forme d’un « château de cartes effondré ». On y compte une douzaine de grandes dalles de schiste enchevêtrées dont certaines sont couvertes de cupules.
L’allée couverte des Bordoués, sépulture collective de type allée couverte. C’est une chambre de 8 mètres de long sur 1,5 mètres de large, précédée d’un court vestibule matérialisé par trois dalles plantées perpendiculairement.
Tumulus du jardin aux Moines
Monument daté des années 3000 à 2500 avant notre ère, réutilisé plus tard à l’âge de bronze, c’est un tertre funéraire sans chambre d’une longueur de 27 mètres. La masse de terre est bordée de 27 petit blocs dressés du côté nord, et 26 du côté sud. Il est construit alternativement en quartz et en schiste rouge local.
Eglise de Tréhorenteuc
L’Eglise de Tréhorenteuc, dite la chapelle du Graal est unique en Europe. l’Abbé Henri Gillard, recteur de Tréhorenteuc a restauré entre 1942 et 1962 cette église en lui donnant son âme et sa personnalité.
« la porte est en dedans » formule à méditer
Les symboles de la légende arthurienne sont largement représentés dans ce lieu saint. La photo ci dessous: Le Cerf blanc et les quatre lions.
Vitrail illustrant les Apôtres autour du Saint-Graal…
Large vitrail évoquant les légendes de la Table Ronde… ou vitrail du Graal.
En Brocéliande, vous êtes toujours non loin des trésors et des légendes du passé. Les ballades pédestres en sont constamment ponctuées ce qui leur donne une ambiance de mystère et de surnaturel.